Au cours des 15 dernières années, alors que les gouvernements ont alterné entre nouvelles crises et continue, les italiens absolument pauvres ont augmenté ces dernières années, les chiffres publiés par ISTAT font froid dans le dos.
Un total de 2,9 millions de ménages souffraient de pauvreté relative, contre 2,6 millions l’année précédente, selon la même source (ISTAT)
Les chiffres de l’ISTAT montrent également que plus de 1,9 million de ménages italiens vivaient dans la pauvreté absolue en 2021, ce qui représentait 7,5% du total des ménages du pays, contre 7,7% en 2020.
L’étude ISTAT intitulée « Poverty in Italy » publiée en juin 2022 et se réfèrent à l’année 2021 analysant les données sur la pauvreté, notant qu’environ 5,6 millions d’individus vivent dans ces conditions, le chiffre devient encore plus grave si l’on considère 1,4 million de mineurs dans la pauvreté absolue.
Les gouvernements ont alternés des crises au cours des 15 dernières années sans rendre des projets constructifs aux générations futures.
Un bon citoyen qui se lève chaque matin, travaille, assume ses responsabilités envers l’état ( Paie ses factures, ses charges, …) a besoin de soins de santé, d’éducation et d’une vie digne comme il se doit dans un pays de l’Union européenne. Mais la classe politique semble distraite par les grands sujets de société et focalisée sur les bénéfices qui peuvent profiter à un petit nombre de citoyens qui appartiennent en fait aux classes des plus riches d’italie est un pays qui perd la possibilité de renaissance et de vengeance.
Des outils d’accompagnement social se sont révélés nécessaires pour endiguer le phénomène de pauvreté ou le revenu d’inclusion est le revenu de citoyenneté qui dans ce dernier cas a donné lieu à de grands affrontements politiques sur l’utilité et la fonctionnalité il est indéniable qu’il est nécessaire de parfaire ce type d’outil mais il faut également regarder la réalité, l’Italie doit affiner ses trajectoires car les données témoignent d’une tendance qui est en fait négative.
Le travail et l’éducation sont les deux piliers pour lutter contre le phénomène de la pauvreté. Mais même dans ces deux cas il sera indispensable que le prochain gouvernement aborde les problèmes de manière déterminée, car le monde du travail est incapable de donner une réponse immédiate à la demande des travailleurs, les compétences ne correspondent pas à celles du monde de la formation et celle du monde de l’approvisionnement des entreprises.
Il est également vrai que si cette jonction n’est pas résolue, il ne sera possible qu’une fois de plus d’augmenter le chiffre de la pauvreté en Italie, un sens aigu des responsabilités et une réponse concrète et rapide aux besoins des citoyens qui sont aussi des citoyens européens, deviennent cruciaux.