De hauts responsables de l’OTAN et de l’Union européenne se sont réunis jeudi 16 mars afin de mettre en place une équipe spéciale OTAN-UE pour la résilience des infrastructures critiques.
La coopération en faveur du renforcement de ces infrastructures est devenue encore plus importante au vu du sabotage des gazoducs Nord Stream et de l’utilisation par la Russie de l’énergie comme une arme dans la guerre d’agression qu’elle mène contre l’Ukraine.
Cette initiative, annoncée pour la première fois en janvier par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rassemble des responsables des deux organisations pour leur permettre de partager les bonnes pratiques, de confronter leur connaissance de la situation et de définir des principes pour une meilleure résilience. Dans un premier temps, l’Équipe spéciale se focalisera sur quatre secteurs : énergie, transport, infrastructure numérique et espace.
Lors de l’annonce de l’initiative, en janvier, M. Stoltenberg avait déclaré : « Nous souhaitons réfléchir ensemble à la manière d’améliorer la résilience de nos infrastructures critiques, de nos moyens technologiques et de nos chaînes d’approvisionnement face aux menaces potentielles, et d’agir pour réduire les vulnérabilités éventuelles. Il s’agira là d’une étape importante pour rendre nos sociétés plus fortes et plus sûres. »
La coopération entre l’OTAN et l’UE a atteint un niveau sans précédent ces dernières années, en particulier depuis le début de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. En janvier, les dirigeants des pays de l’OTAN et de l’UE ont signé une nouvelle déclaration conjointe pour porter le partenariat des deux organisations à un niveau supérieur, notamment en ce qui concerne les technologies émergentes et les technologies de rupture, l’espace, et les incidences du changement climatique sur la sécurité.