L’activité économique dans la zone euro a stagné au cours des derniers trimestres, et devrait rester faible jusqu’à la fin de l’année, a déclaré lundi 27 novembre au Parlement européen la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.
Mme Lagarde a attribué la légère contraction du produit intérieur brut (PIB) réel de la zone euro enregistrée au troisième trimestre à une combinaison de facteurs, dont notamment « l’impact croissant de la hausse des taux d’intérêt, la faiblesse de la demande extérieure et l’essoufflement de la dynamique entraînée par la réouverture de l’économie après la pandémie ».
Elle s’est toutefois déclarée optimiste quant aux capacités de résurgence économique du bloc dans les années à venir, prévoyant notamment une nouvelle baisse de l’inflation, une hausse des revenus des ménages et une demande croissante dans la région.
Concernant l’inflation, Mme Lagarde a reconnu que les salaires continueraient à avoir un impact fondamental sur l’inflation intérieure.
Même si elle s’attend à voir les pressions inflationnistes continuer à baisser, « les perspectives d’inflation à moyen terme restent entourées d’une incertitude considérable », a-t-elle affirmé.
Quant à la politique monétaire de la banque, Mme Lagarde a confirmé que les futurs taux directeurs de la BCE seraient « fixés à des niveaux suffisamment restrictifs aussi longtemps qu’il sera nécessaire » pour atteindre son objectif de ramener l’inflation à 2 %.
Source : Xinhua