Commentaire du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Aykhan Hajizada, sur les affirmations de Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
« Nous rejetons fermement les allégations infondées contre l’Azerbaïdjan formulées par Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil des affaires étrangères du 22 janvier 2024.
L’interprétation erronée et flagrante des faits par le Haut Représentant de l’UE constitue un mépris flagrant des intérêts légitimes de l’Azerbaïdjan, et une rhétorique aussi menaçante est un exemple clair de deux poids, deux mesures qui exacerbe encore les relations entre l’Azerbaïdjan et l’UE.
Tout en déformant complètement les pensées du président azerbaïdjanais sur les faits historiques liés aux territoires de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie, le Haut Représentant incite à la militarisation et à une politique agressive à l’égard de l’Azerbaïdjan.
Bien que la communauté internationale n’ait fait aucun effort pour persuader l’Arménie d’agir conformément aux normes et principes du droit international, l’Azerbaïdjan a toujours été attaché aux négociations, à la paix et à la stabilité avec l’Arménie. Les mesures prises par l’Azerbaïdjan pour mettre fin à l’agression et au séparatisme ouvrent la voie à la conclusion d’un accord de paix avec l’Arménie.
En outre, la solidarité exprimée par le représentant de l’UE avec la France concernant l’expulsion des diplomates équivaut à justifier les actions illégales des diplomates français expulsés en Azerbaïdjan, tout en constituant une ingérence claire dans le processus d’enquête judiciaire en cours. Une telle déclaration biaisée, tout en ignorant les mesures infondées contre les diplomates azerbaïdjanais en France, montre à quel point cette institution est affectée négativement par certains pays, qui négligent ouvertement toutes les règles et directives de conduite diplomatique et refusent de mener une enquête sur cette affaire.
L’Azerbaïdjan, en plus d’être attaché à ses obligations internationales et au droit international, empêchera résolument les tentatives visant à légitimer toute revendication et tout langage menaçant contre son intérêt national.