La compagnie Air France annonce de nouvelles mesures d’économie pour contrer les pertes subies, notamment avec les annulations de vols vers la Chine et l’Asie. Les syndicats évoquent la suppression de 1 500 postes d’ici 2022, sans départs contraints. Une information non confirmée par la direction.
De la réduction de dépenses au gel des embauches, l’entreprise française doit redresser sa trajectoire financière pour faire face à l’épidémie de coronavirus, écrit dans un courrier interne Steven Zaat, directeur financier d’Air France.
Les pertes s’accumulent en effet pour la compagnie aérienne sur l’ensemble de ses destinations, notamment la Chine et l’Asie. Parmi ses clients professionnels, de nombreuses entreprises visent à limiter, voire interdire les voyages de leurs collaborateurs. Les conséquences sur la trésorerie d’Air France sont dramatiques.
Un tour de vis a été demandé sur les dépenses secondaires, des voyages aux réceptions, en passant par les séminaires. Les campagnes de promotion et de marketing sont également reportées. Dans certains services au sol, les embauches sont gelées.
Lufthansa annonce un gel de ses embauches
Une communication similaire a été envoyée aux salariés de KLM, l’entité néerlandaise du groupe, dont les salariés sont incités à prendre leurs congés pendant une baisse d’activité.
Par ailleurs, la compagnie allemande Lufthansa a, elle aussi, annoncé un gel de ses embauches et des congés sans solde offerts à ses employés pour affronter les effets économiques du coronavirus, alors que l’épidémie continue de progresser.
RFI