Le Conseil a adopté aujourd’hui des mesures restrictives à l’encontre de trois Haïtiens compte tenu de l’escalade de la violence des gangs, des graves violations incessantes des droits de l’homme commises par les gangs dans le pays et de l’impunité persistante dont jouissent les auteurs.
Les listes d’aujourd’hui incluent Jonel Catel, chef du gang Terre Noir qui est affilié à la coalition des gangs du G9 en Haïti, Gabriel Jean-Pierre, chef de la coalition de gangs GPep, et Ferdens Tilus, chef du gang Kokorat San Ras.
Ils se sont livrés à des activités criminelles et à des actes de violence en Haïti impliquant des groupes armés et des réseaux criminels qui encouragent la violence, notamment le vol, la rançon, l’enlèvement, l’extorsion, les meurtres et le viol.
Les personnes désignées font l’objet d’un gel des avoirs et il est interdit aux personnes et entités de l’UE de mettre des fonds, des avoirs financiers ou des ressources économiques à leur disposition. En outre, ils font l’objet d’une interdiction de voyager vers l’UE.
Dans ses conclusions du 17 octobre 2024, le Conseil européen s’est déclaré extrêmement préoccupé par la situation en Haïti. Il a appelé au déploiement complet de la Mission multinationale d’appui à la sécurité pour aider la Police nationale d’Haïti à lutter contre la violence des gangs et à rétablir l’état de droit. Le Conseil européen a également appelé à de nouvelles sanctions ciblées à l’encontre des individus et des entités responsables de violences, dans le but de contribuer au rétablissement de la paix, de la sécurité, de la stabilité, de la démocratie et de l’État de droit en Haïti.
L’UE est prête à envisager des mesures supplémentaires en réponse à la poursuite de la violence qui frappe le pays.
Les actes juridiques pertinents ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne.