Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a confirmé dimanche qu’il demanderait au parlement espagnol une sixième extension de l’actuel état d’alarme, qui limite la liberté de mouvement des habitants afin de freiner la propagation du COVID-19.
Dans un discours télévisé, M. Sanchez a déclaré que cette extension « finale et définitive », qui entrerait en vigueur le 8 juin et durerait jusqu’au 21 juin, impliquerait des mesures « différentes » et « beaucoup plus légères » que les précédentes, mais serait « nécessaire » pour aider son gouvernement à contrôler l’assouplissement des mesures de confinement.
« Compte tenu de l’évolution de la pandémie », il ne sera peut-être pas nécessaire d’appliquer la période complète du prolongement de l’état d’alarme, qui entrerait en vigueur quand la majeure partie de l’Espagne sera entrée dans la quatrième et dernière étape (phase 3) du plan de désescalade du pays, a indiqué M. Sanchez.
D’après le Premier ministre, les 17 communautés autonomes du pays se verront accorder un plus grand rôle dans la gestion de la fin de la crise.
« A partir de la phase 3, ce sera aux gouvernements autonomes de décider de la manière de gérer le rythme de leurs territoires respectifs, y compris le changement de phase et la durée », a-t-il expliqué, ajoutant que le gouvernement central « contrôlera uniquement la mobilité » et que certaines régions pourraient décider de lever l’état d’alarme avant le 21 juin.
Néanmoins, M. Sanchez a averti que la population « ne peut pas se relâcher tant que le virus est toujours là et constitue une grave menace ».
Xinhua