Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a reçu la présidente de l’Estonie, Kersti Kaljulaid, au siège de l’Organisation. Il a remercié l’Estonie pour sa solidarité à l’égard des pays de l’Alliance et des pays partenaires pendant la pandémie de COVID-19, et notamment pour les fournitures médicales essentielles offertes par le pays à l’Italie et à l’Espagne et pour son soutien à la Géorgie et à l’Ukraine, partenaires de l’OTAN.
Le secrétaire général a félicité l’Estonie pour les précieuses contributions qu’elle apporte à l’Alliance – en fournissant des troupes pour la mission de l’OTAN en Afghanistan, en investissant plus de 2% de son PIB dans la défense et en accueillant des exercices de grande importance. Il s’est félicité à cet égard que l’Estonie organise virtuellement, le mois prochain, l’exercice Cyber Coalition, l’un des plus grands exercices de cyberdéfense au monde.
Le secrétaire général a souligné que l’Alliance était fermement résolue à préserver la sécurité de l’Estonie. « Des avions de l’OTAN assurent la sécurité de votre espace aérien. Des navires de l’OTAN patrouillent en mer Baltique, et des groupements tactiques de l’OTAN sont déployés dans la région pour prévenir les conflits et préserver la paix. »
M. Stoltenberg et Mme Kaljulaid ont également évoqué la situation au Bélarus. Le secrétaire général a souligné que tous les pays de l’Alliance étaient attachés à la souveraineté et à l’indépendance du pays. « Tant Minsk que Moscou doivent respecter le droit de la population du Bélarus de décider de son propre avenir dans le cadre d’un dialogue politique inclusif », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les Alliés regrettaient la décision prise par les autorités du Bélarus de limiter la présence diplomatique des pays de l’Alliance à Minsk, estimant cette décision injustifiée. « Les pays de l’Alliance sont unis et solidaires. Nous exhortons les autorités du Bélarus à reconsidérer leur décision », a-t-il indiqué.
Le secrétaire général de l’OTAN et la présidente de l’Estonie ont également évoqué le processus de réflexion sur l’avenir de l’OTAN à l’horizon 2030, qui vise à poursuivre le renforcement de l’Alliance. « Nous devons veiller à ce que l’OTAN reste forte sur le plan militaire, se renforce sur le plan politique, et consolide sa dimension mondiale face aux défis auxquels elle est confrontée », a-t-il ajouté.