Au lendemain de sa victoire triomphale aux élections, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, s’est engagée dimanche, à mener à bien les réformes qu’une série de crises l’a empêchée de concrétiser lors de son premier mandat.
Le Parti travailliste de Mme Ardern a obtenu samedi 49,1 des suffrages, ce qui va lui permettre d’avoir la majorité absolue au Parlement et de gouverner sans coalition.
La campagne électorale a été axée sur le succès du gouvernement dans la lutte contre la pandémie, Mme Ardern surnommant ce scrutin d’”élections du Covid”.
Après avoir fait l’objet de critiques pour ne pas avoir tenu ses promesses lors de son premier mandat, notamment en matière de protection de l’environnement et sociale, cette quadragénaire a déclaré être désormais en position d’effectuer des réformes.
Symbole du progressisme de centre-gauche après son élection en 2017, Mme Arden a reconnu que la nécessité d’apaiser les petits partis membres de sa coalition avait “ralenti” sa politique de réformes lors de son premier mandat.
Sa principale opposante, la cheffe de file du Parti national, Judith Collins, avait reconnu que les électeurs avaient donné carte blanche à Mme Ardern pour mettre en œuvre ces changements.