Cette suspension est applicable à compter du 25 janvier. Elle survient après la découverte de cinq cas de Covid-19 à l’arrivée d’un vol en provenance de Paris.
La Chine a annoncé jeudi la suspension pour deux semaines des vols d’Air France entre Paris et Tianjin, près de Pékin, à la suite de la découverte de cinq cas de Covid-19 à l’arrivée d’un vol en provenance de la capitale française. Cette suspension est applicable à compter du 25 janvier, a annoncé dans un communiqué l’Administration chinoise de l’aviation civile (CAAC). «Cinq passagers du vol Air France AF202 (Paris-Tianjin), qui a atterri en Chine le 8 janvier, se sont révélés positifs au test PCR» effectué à leur arrivée, a expliqué la CAAC. Une mesure similaire avait été prise en novembre dernier pour une semaine entre Paris et Shanghai.
Air France assure depuis l’été dernier trois liaisons par semaine entre Paris et la Chine, deux avec Shanghai et un avec Tianjin, ville portuaire située à une centaine de kilomètres à l’est de Pékin. Le transporteur français a obtenu que ses avions à destination de Tianjin puissent repartir depuis l’aéroport international de Pékin-capitale, qui fait l’objet de strictes restrictions liées à l’épidémie de Covid-19.
La Chine a renforcé début novembre ses conditions d’accès
La Chine, où le coronavirus a fait son apparition fin 2019, a pratiquement enrayé l’épidémie dès le printemps dernier, après la mise en place de mesures radicales. Le pays a pratiquement fermé ses frontières aux ressortissants étrangers depuis mars 2020, avant d’entrouvrir la porte à partir de l’été. Le gouvernement chinois avait limité l’an dernier le trafic aérien international à un vol par semaine, par compagnie et par pays. Mais Air France a obtenu en juillet la mise en place de deux vols supplémentaires hebdomadaires entre la France et la Chine.
Avec la deuxième vague épidémique, la Chine a toutefois renforcé début novembre ses conditions d’accès à son territoire : les ressortissants de certains pays (Royaume-Uni, Belgique, Inde, Philippines) ont été purement et simplement interdits d’accès, tandis que d’autres (France, États-Unis, Allemagne, Canada…) doivent produire deux tests de dépistage (sérologique et PCR) effectués dans les deux jours précédant leur embarquement. Dans de nombreux pays, obtenir les résultats des tests dans un délai de 48 heures peut s’avérer problématique.
Source : Le Figaro