Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, réunis jeudi soir par visioconférence, ont décidé des restrictions supplémentaires face à la flambée des cas du coronavirus et ses nouveaux variants en Europe.
Ils ont ainsi décidé de maintenir les frontières internes ouvertes en appelant à éviter les voyages non essentiels.
Suite à cette réunion la France a immédiatement imposé aux voyageurs non essentiels de présenter un test PCR négatif réalisé 72 heures avant leur arrivée sur le sol français, alors que d’autres pays comme la Belgique, les Pays Bas ou l’Allemagne s’apprêtent à annoncer d’autres mesures face à une situation sanitaire préoccupante (hausse des contaminations, des hospitalisations et du nombre des morts).
Pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen “compte tenu de la situation sanitaire très grave, tous les voyages non essentiels devraient être fortement découragés, tant à l’intérieur du pays que, bien sûr, au-delà des frontières. Dans le même temps, il est absolument important de maintenir le fonctionnement du marché unique”.
“Ainsi, en ce qui concerne les travailleurs et les biens essentiels, ils doivent continuer à franchir les frontières sans encombre. Cela est de la plus haute importance. En ce qui concerne les frontières extérieures, nous proposerons également de prendre des mesures de sécurité supplémentaires”, a-t-elle indiqué lors d’une conférence de presse à l’issue de ce sommet.
Les Vingt sept ont également discuté de la campagne de vaccination qui prend des retards inquiétants et de la mise en place d’un passeport vaccinal européen afin de relancer le tourisme notamment.
Deux opinions sont venus jeter un pavé dans la marre dans ce sens : le refus de la Belgique d’instaurer un tel certificat qu’elle juge discriminatoire à l’égard des personnes non vaccinées et la position de l’Allemagne, qui a fait état pour la première fois, de son incertitude face à l’effet du vaccin sur la transmission du Covid-19.