Les relations de la Turquie avec l’Union européenne sont à un point bas historique, a déclaré le député démocrate-chrétien roumain Vlad Nistor, a rapporté jeudi le média EUToday.
Le groupe du parti populaire européen (PPE) (démocrates-chrétiens), dont le parti de Nistor est membre, a soumis un rapport à la commission des affaires étrangères du Parlement européen sur les relations entre l’UE et la Turquie, a déclaré EUToday.
«Il ne fait aucun doute que les relations UE-Turquie sont à un point bas historique. Pour les reconstruire, il faudra restaurer la confiance et revoir le cadre des relations. Il est clair que les négociations d’adhésion sont gravement menacées tant que la Turquie refuse de procéder à des réformes, porte atteinte aux principes de l’État de droit et des droits fondamentaux et viole l’intégrité territoriale de la Grèce et de Chypre, deux États membres de l’UE. Il n’y a pas de place dans l’UE pour les agresseurs », a souligné le député européen Vlad Nistor, qui a négocié le rapport au nom du Groupe PPE.
«Il en va de même pour la modernisation de l’union douanière. Cela pourrait être un très bon moyen pour la Turquie d’aligner ses normes sur les normes européennes dans des domaines tels que les services, les marchés publics ou le développement. Mais la modernisation doit être liée au progrès démocratique, aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales. Vu le manque de volonté politique du côté du gouvernement turc, nous ne ferons aucun progrès », a déclaré Nistor.
«Le Groupe PPE tiendra prochainement un débat interne afin de redéfinir sa vision des relations futures avec ce pays voisin», a-t-il conclu.