Des avions de chasse de deux Alliés – les États-Unis et la Turquie – prennent en charge des tâches de police du ciel de l’OTAN cette semaine, dans le cadre desquelles ils seront appelés à surveiller l’espace aérien de l’Islande et de la région de la Baltique.
«Nous remercions les États-Unis et la Turquie pour leur contribution aux missions OTAN de police du ciel», a déclaré la porte-parole de l’Organisation, Oana Lungescu.
«La police du ciel aide à assurer, 24 heures sur 24, la sûreté et la sécurité de l’espace aérien des pays de l’Alliance. Elle illustre de manière concrète la solidarité à l’œuvre entre les Alliés et montre que l’OTAN est apte et résolue à protéger tous ses pays membres», a-t-elle ajouté.
Mercredi 7 juillet 2021, quatre F-15 appartenant aux États-Unis ont atterri à la base aérienne de Keflavik en vue d’une mission de police du ciel au-dessus de l’Islande. Une fois habilités par le Centre multinational d’opérations aériennes de l’OTAN à Uedem (Allemagne), les chasseurs américains restent en alerte, prêts à décoller sans délai afin d’assurer la sécurité de l’espace aérien de l’Islande.
Mardi 6 juillet 2021, quatre F-16 turcs sont arrivés à la base aérienne de Malbork (Pologne) en vue de sécuriser, en collaboration avec l’armée de l’air polonaise, l’espace aérien de la région. Les chasseurs turcs et les 80 militaires qui en assurent le soutien resteront sur place jusqu’à la mi-septembre.
Partout en Europe, des chasseurs de l’OTAN sont sur la brèche 24 heures sur 24, prêts à décoller immédiatement en cas de vol suspect ou non annoncé à proximité de l’espace aérien des pays de l’Alliance.
Cette tâche est assurée notamment dans le cadre de missions de police du ciel, qui voient des détachements de chasseurs se relayer dans certains pays de l’OTAN pour assurer la protection de l’espace aérien de ces pays.
En 2020, les forces aériennes des pays de l’OTAN ont effectué, dans toute l’Europe, plus de 400 sorties sur alerte pour intercepter des aéronefs non identifiés – provenant pour la plupart de Russie – qui s’approchaient de l’espace aérien de l’Alliance.