L’annonce a été faite un an jour pour jour après la réélection décriée du président biélorusse Alexandre Loukachenko, élection jugée « frauduleuse » par Joe Biden. Les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ont dévoilé une nouvelle volée de sanctions coordonnées contre Minsk. Des personnalités comme des entreprises sont visées.
Le fonds comme la forme de ces sanctions se veulent sévères. C’est par un communiqué de la Maison Blanche qu’a été annoncé la signature par Joe Biden d’un décret de nouvelles sanctions. L’objectif est, selon le trésor américain, de frapper les sociétés les entités et les hommes d’ affaires qui fonctionnent comme « les portefeuilles » du régime.
C’est le cas du Comité national olympique biélorusse : l’institution est accusée par Washington de blanchiment d’argent. Avec le Royaume- Uni, les États-Unis sanctionnent également l’entreprise publique Belaruskali, une entreprise précieuse pour le régime car c’est l’une des plus grandes productrices de potasse au monde.
Produits financiers visés
Le Canada vise plus particulièrement des produits financiers. Enfin, Ottawa, Washington et Londres sanctionnent ensemble les exportations de produits pétroliers. Des hommes d’affaires de ces secteurs cruciaux sont également visés.
En douze mois de répression contre l’opposition, les sanctions se sont multipliées, sans résultats concrets. Les dernières mesures des occidentaux, européens compris, datent d’il y a deux mois. Elles ont été décidées après l’atterrissage forcé d’un vol Ryan air à Minsk, et l’arrestation du dissident Roman Protassevitch et de sa fiancée qui se trouvaient à bord.
Joe Biden avait reçu le 28 juillet à la Maison Blanche l’opposante bélarusse en exil Svetlana Tikhanovskaïa, une marque appuyée de soutien à celle qui affirme avoir remporté la présidentielle de 2020.
RFI