Environ 50.000 manifestants, selon les autorités, venus des pays européens ont participé à la manifestation dimanche dans les rues de Bruxelles pour protester contre les mesures sanitaires visant à freiner la propagation de la COVID-19.
Des drapeaux néerlandais, polonais, français et roumains étaient visibles dans le cortège des manifestants. La revendication principale des organisateurs est d’obtenir « un véritable débat public sur les mesures ».
Les autorités policières ont déployé des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour chasser les émeutiers, qui lançaient des poubelles, des barrières et d’autres projectiles en direction des forces de l’ordre.
La police a procédé à environ 70 arrestations. Trois policiers et douze émeutiers ont été emmenés à l’hôpital, a rapporté la presse belge.
En réaction aux émeutes qui ont suivi cette manifestation, le Premier ministre belge Alexander De Cro, cité par l’Agence de presse Belga, a déclaré dimanche soir que « notre société n’acceptera jamais la violence aveugle, et encore moins à l’égard de nos forces de l’ordre ».
« Journée difficile aujourd’hui sur Bruxelles. Rien ne peut justifier les agressions physiques dont ont été victimes les forces de l’ordre. En concertation avec le procureur du roi, nous ferons tout pour identifier les auteurs », a tweeté dimanche le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close.
Les organisateurs de la manifestation, dont les mouvements World Wide Demonstration for Freedom et Europeans United for Freedom, avaient invité des manifestants d’autres pays européens à participer à la manifestation de ce dimanche.
Xinhua