Le droit des Palestiniens au retour « est consacré par le droit international et plusieurs résolutions de l’Assemblée générale » de l’ONU, souligne le commissaire par intérim de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens.
Le plan pour le Moyen-Orient présenté par le président américain Donald Trump a plongé de nombreux Palestiniens « en état de choc », a indiqué vendredi l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui craint une « escalade des violences ».
« Je pense que beaucoup de gens, beaucoup de Palestiniens sont en état de choc et d’incrédulité en ce moment, suite à la publication du plan de paix de Trump », a déclaré le Commissaire général par intérim de l’UNRWA, Christian Saunders, lors d’une conférence de presse à Genève. « Nous craignons que cela n’entraîne une escalade des affrontements et de la violence », a-t-il ajouté.
Donald Trump a proposé mardi un plan de paix très favorable à Israël, lui permettant notamment l’annexion de territoires occupés en dépit du droit international. Les dirigeants palestiniens ont immédiatement refusé de négocier sur cette base. Le plan américain propose de créer une capitale d’un éventuel Etat palestinien à Abou Dis, un faubourg de Jérusalem. Les Palestiniens, eux, veulent faire de l’ensemble de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Dans son projet, le président Donald Trump prévoit aussi l’annexion de l’ensemble des colonies israéliennes ainsi que de la vallée du Jourdain en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967.
OLJ