L’Iran a démenti« catégoriquement » ce lundi 15 août tout lien avec l’assaillant qui a poignardé Salman Rushdie, auteur du roman « Versets sataniques », lors d’une conférence dans le nord des États-Unis vendredi.
« Nous démentons catégoriquement » tout lien entre l’agresseur et l’Iran, et « personne n’a le droit d’accuser la République islamique d’Iran », a affirmé Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans la première réaction officielle de Téhéran à l’attaque contre l’écrivain britannique.
« Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d’être blâmés et même condamnés », a-t-il souligné lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Téhéran.
« En insultant les choses sacrées de l’islam et en franchissant les lignes rouges de plus d’un milliard et demi de musulmans et de tous les adeptes des religions divines, Salman Rushdie s’est exposé à la colère et à la rage des gens », a-t-il ajouté.
AFP