Budapest s’oppose à des déclarations sur le dossier israélo-palestinien ou le droit à l’IVG.
Bien avant que Jared Kushner, le gendre et conseiller de Donald Trump, n’ironise, jeudi 6 février, sur le manque de consensus entre les Etats membres de l’Union européenne (UE) quant à leur positionnement à l’égard du « plan de paix » qu’il a conçu, les diplomates européens à l’ONU faisaient déjà les frais de la dissidence d’un pays, la Hongrie, à propos du dossier israélo-palestinien. La « faille » évoquée par M. Kushner est loin d’être nouvelle : cela fait plus d’un an que Budapest, qui défend le plan Trump, refuse de valider certaines déclarations de l’UE à New York, empêchant Bruxelles de s’exprimer au nom de l’ensemble de ses Etats membres sur la scène diplomatique mondiale.
Le 21 janvier, dans une séquence devenue courante au Conseil de sécurité de l’ONU, une discussion a lieu sur « la situation au Moyen-Orient, incluant la situation palestinienne ». Les quinze membres du Conseil de sécurité, qui s’expriment là au nom de leur propre pays, échangent sur les développements des colonies israéliennes, les dernières violations des résolutions constatées et répètent leurs positions.