Les États-Unis anticipent une potentielle frappe iranienne contre Israël, qui pourrait avoir lieu le lundi 5 août.
Cette attente surgit en réponse à l’assassinat récent du chef du Hamas Ismail Haniyeh, un événement qui a intensifié les tensions régionales.
Des rapports d’Axios, citant trois responsables américains et israéliens, indiquent que l’attaque potentielle pourrait suivre un schéma similaire à celui de la frappe du 13 avril, mais pourrait être plus importante.
On craint également que le groupe militant libanais Hezbollah ne se joigne à l’offensive.
L’administration Biden serait préoccupée par le défi de rassembler une coalition internationale et régionale pour défendre Israël, comme elle l’a fait lors de l’incident précédent. Cette difficulté découle de la montée des sentiments anti-israéliens dans la région, exacerbés par le conflit en cours entre Israël et le Hamas, qui a déclenché des troubles généralisés.
Le 3 août, le général Michael Kurilla, commandant responsable des forces américaines dans la région, est arrivé au Moyen-Orient. Bien que son voyage ait été planifié à l’avance, Kurilla se concentre maintenant sur la mobilisation d’une coalition d’alliés pour contrer la possible menace iranienne.
Les responsables américains et israéliens ont déclaré qu’il n’était pas clair si l’Iran et le Hezbollah coordonneraient leurs actions ou opéreraient indépendamment. Ils pensent que l’Iran et le Hezbollah sont encore en train de finaliser leurs plans militaires, qui doivent être approuvés au niveau politique.