Dans un contexte de grande tension liées aux violences du Capitole et à la démission du ministre par intérim de la Sécurité intérieure des États-Unis, Chad Wolf, la cérémonie d’investiture de Joe Biden, le 20 janvier à Washington, s’annonce dans un climat très tendu.
Alors que le président américain sortant, Donald Trump, a approuvé la déclaration de l’état d’urgence jusqu’au 24 janvier à Washington, le ministre par intérim de la Sécurité intérieure des États-Unis, Chad Wolf, a annoncé, lundi 11 janvier, sa démission, ajoutant aux inquiétudes concernant la sécurité de la cérémonie d’investiture de Joe Biden, le 20 janvier à Washington.
Chad Wolf quitte son poste cinq jours après l’intrusion violente de partisans de Donald Trump au Capitole, qu’il a qualifiée de “tragique” et “écœurante”, alors qu’autour de lui responsables locaux et forces de l’ordre s’affairent à prévenir de nouvelles violences.
Selon des médias américains, un document interne de la police fédérale américaine (FBI) prévient que des supporteurs armés du président républicain pourraient participer à des manifestations dans les 50 États américains entre ce week-end et le 20 janvier.
Critiqué pour avoir tardé à déployer la Garde nationale lors des violences du 6 janvier à Washington, le Pentagone a autorisé le déploiement de jusqu’à 15 000 soldats dans la capitale américaine pour la cérémonie de prestation de serment.
Quelque 6.200 militaires de la Garde nationale y sont déjà présents et ils seront 10.000 dès ce week-end. Environ 5.000 soldats supplémentaires pourront les rejoindre le 20 janvier.
La maire de Washington, Muriel Bowser, a quant à elle annoncé avoir requis auprès du ministère de la Sécurité intérieure l’extension de la période de sécurité spéciale liée à l’investiture.
Elle a aussi dit avoir demandé que l’état d’urgence soit déclaré en amont dans la capitale fédérale afin d’obtenir des fonds supplémentaires pour la sécurité, ce que Donald Trump a entériné lundi soir.