Ils ont tous échoué à réussir à négocier un accord avec l’union Européenne pour la mise en œuvre du Brexit, conséquence du vote historique lors du référendum organisé en juin 2016.
David Cameron et Theresa May ont fait les frais de l’échec quant à un accord
de négociation du Brexit.
Boris Johnson, successeur de Theresa May, s’est donné les moyens de contourner tous les obstacles afin de faire aboutir le Bexit au plus tard le 31 janvier prochain donc exactement dans huit jours.
Cela n’a pas été facile, car dès sa prise de fonction, il s’est heurté, comme ses
prédécesseurs, à des résistances en ce qui concerne cet accord. Déjà au niveau du parlement britannique, la tâche s’est révélé très difficile, presqu’impossible. Les blocages intervenus au parlement ont provoqué des reports qui ont failli faire craindre pour l’avenir de cet accord dont la réalisation n’a fait que trop durer. Mais avec courage, il a pris la décision de dissoudre le parlement et d’organiser de nouvelles élections. Ce fut la clé pour dénouer la situation, car il se retrouve aujourd’hui avec une majorité qui lui apporte un soutien sans faille.
Ce feu vert du parlement britannique vient valider définitivement cet accord qui
devra dès aujourd’hui obtenir l’assentiment de la Reine Elisabeth II qui doit le
promulguer pour le rendre officiel.
La dernière étape de ce processus sera la validation le 29 janvier 2020 du
parlement européen.
Boris Johnson vient de réussir un pari, celui d’obtenir le divorce entre le
Royaume-Uni et l’Union Européenne. Suivra alors la période de transition qui
devra durer jusqu’en décembre 2020.
Boris Johnson tient à la réalisation de cet accord, car pour lui, il n’est pas question d’aller à un second référendum sur la question.
PINTOS GNANGNON
