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Shell continue d’échanger du gaz russe malgré l’engagement de 2022 de « se retirer de son implication dans tous les hydrocarbures russes »

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Shell commercialise toujours du gaz russe plus d’un an après s’être engagé à se retirer du marché russe de l’énergie, rapporte la BBC

La société a été impliquée dans près d’un huitième des exportations de gaz maritime de la Russie en 2022, selon une analyse du groupe de campagne Global Witness.

Shell commercialise du gaz russe depuis le début des années 1990 et est l’un des plus gros importateurs de gaz russe en Europe. En 2016, Shell a importé environ 4,5 milliards de mètres cubes (bcm) de gaz de Russie, ce qui équivaut à environ 10 % des importations totales de gaz de l’Europe.

En 2022, la société a réalisé une marge brute estimée à 5,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL et à l’optimisation de son portefeuille de GNL, selon le cabinet d’analystes Bernstein . Cela représentait un tiers du total des revenus estimés de Shell pour 2022 provenant de tous les métiers de l’énergie

Shell a un contrat d’approvisionnement en gaz à long terme avec Gazprom, la société gazière publique russe, qui expire en 2028. En outre, Shell a une coentreprise avec Gazprom, appelée Sakhalin-2, qui produit environ 10 milliards de m3 de gaz par an.

Shell travaille également avec Novatek, le plus grand producteur de gaz indépendant de Russie, sur le projet Yamal LNG dans l’Arctique russe.

Seules trois entreprises ont échangé plus de gaz liquéfié russe, dont deux russes, tandis que seuls quatre pays ont fourni plus aux négociants de Shell en 2022.

Image : Méthanier Shell CARDISSA, via Wikipedia

EU Briefs publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Briefs.

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