Le procès de 14 personnes, 13 hommes et une femme, soupçonnées d’avoir collaboré aux attentats commis à Paris et à Saint-Denis en France le 13 novembre 2015 s’est ouvert ce mardi devant le tribunal de première instance de Bruxelles.
Dix d’entre eux sont ainsi suspectés d’avoir transporté, hébergé ou aidé financièrement certains des auteurs et deux le sont pour leur avoir fourni des armes ou des faux papiers.
Deux prévenus réputés morts en Syrie et de plus haut rang seront aussi jugés, mais en leur absence : Sammy Djedou et Youssef Bazarouj, réputés proches d’Oussama Atar, l’un des « cerveaux » présumés de ces attentats qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés.
C’est à des degrés divers qu’ils auraient été mêlés aux activités de la cellule de l’Etat islamique à l’origine de ces attentats. Certains ont sous-loué un logement à des membres du groupe ou leur trouvé une planque, alors que d’autres ont facilité leurs communications ou déplacements.
La justice antiterroriste belge avait immédiatement ouvert une enquête après les attentats en France dans la mesure où ces attaques revendiquées par l’EI ont été préparées en bonne partie depuis le territoire belge. Par ailleurs, la cellule djihadiste aurait disposé d’une demi-douzaine de planques en Belgique.
Les audiences doivent se dérouler au sein de l’ancien siège de l’OTAN. Placées sous haute protection policière, elles se tiendront jusqu’au 20 mai. Sauf imprévu, le tribunal devrait rendre son verdict le 30 juin au plus tard.
Xinhua