Des personnalités politiques finlandaises et suédoises ont souligné mardi les intérêts de l’Europe dans les efforts en cours déployés en faveur de la paix, alors que les Etats-Unis et la Russie ont tenu des discussions à huis clos en vue de mettre un terme à la guerre en Ukraine.
Le règlement de paix pour l’Ukraine ne devrait pas entraîner de changements dans l’architecture de sécurité de l’Europe, et les intérêts de l’Europe devraient en faire une partie importante, a déclaré le Premier ministre finlandais Petteri Orpo lors d’une conférence de presse à Helsinki.
Il a souligné que le résultat des pourparlers de paix n’affecterait pas seulement l’ensemble de l’Europe, mais aussi la sécurité de la Finlande.
M. Orpo a réaffirmé le soutien total de la Finlande en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et a appelé au soutien le plus large possible à ce pays.
Pour sa part, Maria Stenergard, ministre suédoise des Affaires étrangères, a évoqué à Stockholm des préoccupations similaires, soulignant que rien ne pouvait être négocié sans l’Ukraine, et qu’il était essentiel que les intérêts européens soient pris en compte dans les pourparlers de paix en cours.
Elle a ajouté que l’entretien entre les Etats-Unis et la Russie ne pouvait pas être considéré comme une négociation, puisque l’Ukraine n’y était pas impliquée.
Mme Stenergard a prévenu que l’issue des discussions entre les Etats-Unis et la Russie aurait des répercussions à long terme sur la sécurité européenne.
Ces déclarations ont été faites à l’issue des discussions à huis clos mardi entre le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Riyad, en Arabie saoudite.
Xinhua