Le bilan de l’épidémie du COVID-19 en France s’élève à 24 760 décès depuis le 1er mars, soit 166 décès supplémentaires en 24 heures, selon le bilan communiqué ce samedi par la direction générale de la santé du pays.
Le nombre de personnes en réanimation a diminué avec 51 personnes en moins par rapport à la veille et au total, plus de 25 800 personnes infectées par le COVID-19 sont hospitalisées.
Par ailleurs, le gouvernement français a annoncé ce samedi vouloir prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 24 juillet, à l’issue d’un conseil des ministres exceptionnel. Les ministres de la Santé et de l’Intérieur ont présenté, lors d’un point de presse, les principales mesures du texte qui sera présenté à l’Assemblée nationale mardi prochain.
En ce qui concerne la quarantaine, dans les cas où il y a une interdiction de sortie, un juge des libertés et des détentions pourrait être saisi ou se saisir lui-même à tout moment.
« Si nous devions relâcher du jour au lendemain tous nos efforts à compter du 11 mai, il y aurait fort à parier que tous ces efforts réalisés de manière admirable par les Français auraient été vains », a souligné le ministre de la Santé olivier Véran.
Concernant le traçage de la contamination entre personnes, le ministre a indiqué qu’un système officiel géré par Santé Publique France et l’Assurance-maladie « avec surveillance locale et nationale » sera instauré. En revanche, « il n’y aura pas d’application StopCovid disponible dans notre pays et le Premier ministre a été très clair, : si ce type d’application devait voir le jour, il y aurait un débat spécifique au Parlement, rien n’a changé de ce point de vue-là », a-t-il expliqué.
Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, a pour sa part indiqué que les commerces pourront rouvrir à compter du 11 mai sans contraintes d’horaire, à condition de respecter les gestes barrières.
Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun et le pouvoir de verbalisation va être étendu aux agents de ces transports pour « constater le non-respect des règles de l’urgence sanitaire et le sanctionner (…) Si des contrôles seront encore nécessaires nous comptons sur le civisme des Français et leur esprit de responsabilité », a-t-il ajouté.
Xinhua