Le président bulgare Roumen Radev a chargé vendredi le parti socialiste de former un gouvernement, ultime tentative pour débloquer la situation après déjà deux élections législatives cette année.
Le PSB, arrivé troisième au scrutin du 11 juillet, ne dispose que de 36 sièges sur les 240 du Parlement et va désormais devoir rallier d’autres partis.
M. Radev a salué la volonté de “dialogue” du parti socialiste. Sa chef Kornelia Ninova, qui s’est voulue optimiste, se donne une semaine pour mener des consultations.
“Nous nous dirigeons vers de nouvelles élections, la chance d’un accord entre quatre partis est minime”, a estimé, à l’unisson d’autres experts, l’analyste Vassil Tontchev, de l’institut Sova Harris, cité dans la presse locale.
En cas d’échec, seront alors convoquées, probablement en novembre, les troisièmes élections de l’année dans ce pays d’Europe orientale plongé depuis des mois dans une crise politique inédite depuis la fin du régime communiste. En attendant, un gouvernement dit “technique” assure l’intérim.