Le 20 mars, la Commission a proposé la Loi sur l’industrie Net-Zero intensifier la fabrication de technologies propres dans l’UE et veiller à ce que l’Union soit bien équipée pour la transition vers une énergie propre. Cette initiative a été annoncée par la présidente von der Leyen dans le cadre de la Plan industriel Green Deal.
La loi renforcera la résilience et la compétitivité de la fabrication de technologies nettes zéro dans l’UE et rendra notre système énergétique plus sûr et durable. Il créera de meilleures conditions pour mettre en place des projets nets zéro en Europe et attirer des investissements, l’objectif étant que la capacité globale de fabrication des technologies stratégiques nettes zéro de l’Union approche ou atteigne au moins 40 % des besoins de déploiement de l’Union d’ici 2030. Cela accélérera les progrès vers les objectifs de l’UE en matière de climat et d’énergie pour 2030 et la transition vers la neutralité climatique, tout en stimulant la compétitivité de l’industrie de l’UE, en créant des emplois de qualité et en soutenant les efforts de l’UE pour devenir indépendante sur le plan énergétique.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré : « Nous avons besoin d’un environnement réglementaire qui nous permette d’accélérer rapidement la transition vers une énergie propre. C’est exactement ce que fera la Net-Zero Industry Act. Cela créera les meilleures conditions pour les secteurs qui sont cruciaux pour atteindre le zéro net d’ici 2050 : des technologies comme les éoliennes, les pompes à chaleur, les panneaux solaires, l’hydrogène renouvelable ainsi que le CO2 stockage. La demande augmente en Europe et dans le monde, et nous agissons maintenant pour nous assurer que nous pouvons répondre à une plus grande partie de cette demande avec un approvisionnement européen. »
Parallèlement à la proposition de loi européenne sur les matières premières critiques et à la réforme de la conception du marché de l’électricité, les Loi sur l’industrie Net-Zero établit un cadre européen clair pour réduire la dépendance de l’UE vis-à-vis des importations hautement concentrées. En s’appuyant sur les enseignements tirés de la pandémie de Covid-19 et de la crise énergétique déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine, il contribuera à accroître la résilience des chaînes d’approvisionnement européennes en énergie propre.
La législation proposée concerne les technologies qui apporteront une contribution significative à la décarbonation. Celles-ci incluent : le solaire photovoltaïque et le solaire thermique, l’éolien terrestre et les énergies renouvelables offshore, les batteries et le stockage, les pompes à chaleur et l’énergie géothermique, les électrolyseurs et les piles à combustible, le biogaz/biométhane, la capture, l’utilisation et le stockage du carbone, et les technologies de réseau, les technologies de carburants alternatifs durables , des technologies de pointe pour produire de l’énergie à partir de processus nucléaires avec un minimum de déchets du cycle du combustible, de petits réacteurs modulaires et les meilleurs combustibles de leur catégorie. Les technologies stratégiques Net Zero identifiées dans l’annexe du règlement recevront un soutien particulier et sont assujettis au repère de production nationale de 40 %.
Actions clés pour stimuler les investissements dans la fabrication de technologies nettes zéro
La Net-Zero Industry Act repose sur les piliers suivants :
- Définition des conditions d’activation : la loi améliorera les conditions d’investissement dans les technologies nettes zéro en améliorant l’information, réduire le fardeau administratif mettre en place des projets et simplifier les processus d’octroi de permis. De plus, la loi propose de donner la priorité aux Projets stratégiques Net-Zero, qui sont jugées essentielles pour renforcer la résilience et la compétitivité de l’industrie de l’UE, y compris des sites pour stocker en toute sécurité le CO capturé2 émissions. Ils pourront bénéficier de délais d’autorisation plus courts et de procédures simplifiées.
- Accélération du CO2 capturer: la loi fixe l’objectif de l’UE d’atteindre une capacité d’injection annuelle de 50Mt en CO stratégique2 sites de stockage dans l’UE d’ici 2030, avec des contributions proportionnelles des producteurs de pétrole et de gaz de l’UE. Cela supprimera un obstacle majeur au développement du CO2 le captage et le stockage comme une solution climatique économiquement viable, en particulier pour les secteurs énergivores difficiles à réduire.
- Faciliter l’accès aux marchés : Afin de stimuler la diversification de l’offre de technologies nettes zéro, la loi oblige les pouvoirs publics à prendre en compte des critères de durabilité et de résilience pour les technologies nettes zéro dans les marchés publics ou les enchères.
- Montée en compétence : la loi introduit de nouvelles mesures pour garantir l’existence d’une main-d’œuvre qualifiée soutenant la production de technologies nettes zéro dans l’UE, y compris la mise en place Académies de l’industrie Net-Zero, avec le soutien et la supervision de Net-Zero Europe Platform. Ceux-ci contribueront à la création d’emplois de qualité dans ces secteurs essentiels.
- Favoriser l’innovation : l’acte permet aux États membres de mettre en place bacs à sable réglementaires pour tester des technologies innovantes net-zero et stimuler l’innovation, dans des conditions réglementaires flexibles.
- A Plate-forme Net-Zero Europe aidera la Commission et les États membres à coordonner leurs actions et à échanger des informations, notamment en ce qui concerne les partenariats industriels nets zéro. La Commission et les États membres travailleront également ensemble pour garantir la disponibilité des données afin de suivre les progrès vers les objectifs de la loi Net-Zero pour l’industrie. La plate-forme Net-Zero Europe soutiendra les investissements en identifiant les besoins financiers, les goulets d’étranglement et les meilleures UE. Il favorisera également les contacts entre les secteurs nets zéro d’Europe, en s’appuyant notamment sur les alliances industrielles existantes.
Afin de soutenir davantage l’adoption d’hydrogène renouvelable au sein de l’UE ainsi que les importations en provenance de partenaires internationaux, la Commission présente également aujourd’hui ses idées sur la conception et les fonctions du Banque européenne de l’hydrogène. Cela envoie un signal clair que l’Europe est le lieu de la production d’hydrogène.
Comme annoncé dans le Plan industriel Green Deal, les premières enchères pilotes sur la production d’hydrogène renouvelable seront lancées dans le cadre du Fonds pour l’innovation à l’automne 2023. Les projets sélectionnés recevront une subvention sous la forme d’une prime forfaitaire par kg d’hydrogène produit pour un maximum de 10 ans d’exploitation. Cela augmentera la bancabilité des projets et réduira les coûts d’investissement globaux. La plateforme d’enchères de l’UE peut également proposer des « enchères en tant que service » pour les États membres, ce qui facilitera également la production d’hydrogène en Europe. La Commission étudie en outre comment concevoir la dimension internationale de la banque européenne de l’hydrogène pour encourager les importations d’hydrogène renouvelable. Avant la fin de l’année, tous les éléments de la banque d’hydrogène devraient être opérationnels.
Prochaines étapes
Le règlement proposé doit maintenant être examiné et approuvé par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne avant son adoption et son entrée en vigueur.
Contexte
La solution Green Deal européen, présenté par la Commission le 11 décembre 2019, fixe l’objectif de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050. L’engagement de l’UE en faveur de la neutralité climatique et l’objectif intermédiaire de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990, sont rendues juridiquement contraignantes par la Droit climatique européen.
Le paquet législatif à mettre en œuvre sur le Green Deal européen propose un plan pour remettre fermement l’économie européenne sur la bonne voie pour atteindre ses ambitions climatiques, avec la Plan REPowerEU accélérer l’abandon des combustibles fossiles russes importés. A côté de la Circulaire Plan d’action Economie, cela définit le cadre pour transformer l’industrie de l’UE à l’ère du net zéro.
Le plan industriel Green Deal a été présenté le 1er février pour stimuler l’industrie nette zéro et garantir que les objectifs du Green Deal européen soient atteints dans les délais. Le plan définit la manière dont l’UE renforcera son avantage concurrentiel grâce à des investissements dans les technologies propres et continuera de montrer la voie vers la neutralité climatique. Il répond à l’invitation du Conseil européen à la Commission de faire des propositions pour mobiliser tous les outils nationaux et européens pertinents et améliorer les conditions-cadres d’investissement, en vue de préserver la résilience et la compétitivité de l’UE. Le premier pilier du Plan vise à créer un environnement réglementaire prévisible et simplifié pour les industries nettes zéro. À cette fin, outre le Net-Zero Industry Act, la Commission présente une Loi européenne sur les matières premières critiques, afin de garantir une chaîne de valeur des matières premières critiques durable et compétitive en Europe, et a proposé une réforme de la conception du marché de l’électricité qui permettra aux consommateurs de bénéficier des faibles coûts de production des énergies renouvelables.