Les demandeurs d’asile et réfugiés arrivant dans l’Union européenne devraient être soumis à des règles d’asile plus stricts aux frontières extérieures de l’Union.
La ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser, avait refusé il y’a quelques semaines d’instaurer un plafond pour le nombre de réfugiés que l’Allemagne accepte.
Mme Faeser, n’accepte pas les demandes des administrations locales pour davantage de financements pour assurer l’accueil de réfugiés, estimant que le niveau fédéral a déjà octroyé suffisamment d’assistance pour le logement.
Après plusieurs discussions interinstitutionnelles sur le pacte européen qui se poursuivent depuis des semaines entre les ministres de l’UE et le Parlement européen, le gouvernement allemand a enfin adopté une position commune et s’est mis d’accord dimanche 30 avril sur les lois proposées par la commission européenne. A déclaré la ministre de l’intérieur Nancy Faeser.
Mme Faeser souhaite que Berlin fait pression pour que les « procédures d’asile » soient demandées « aux frontières extérieures de l’Union européenne» avant même que les demandeurs d’asile n’aillent plus loin dans un pays membre.
« Les migrants pourraient être retenus à la frontière de l’UE pendant une période pouvant aller jusqu’à 12 semaines si nécessaire« , a-t-elle ajouté.
Le Parlement européen a également approuvé sa position en avril 2023 pour une révision des règles de filtrage.
Les eurodéputés sont maintenant prêts à entamer des négociations avec les pays de l’UE.
Les règles révisées en matière de filtrage s’appliqueront aux frontières de l’UE aux personnes qui ne remplissent pas les conditions d’entrée d’un État membre de l’UE et qui demandent une protection internationale à un point de passage frontalier.
Ils comprennent l’identification, les empreintes digitales, les contrôles de sécurité ainsi que l’évaluation préliminaire de la santé et de la vulnérabilité.
La procédure de screening devrait prendre jusqu’à cinq jours, ou 10 dans le cas d’une situation de crise. Les autorités nationales décideront alors soit d’accorder la protection internationale, soit d’engager la procédure de retour.