Le Parti vert européen condamne l’escalade de la répression du gouvernement Erdoğan, alors que le nombre d’arrestations de membres de l’opposition, de manifestants et de journalistes a dépassé les 1 000.
L’Union des journalistes de Turquie a rapporté qu’un certain nombre de journalistes qui couvraient les manifestations ont été arrêtés à l’aube lundi (24 mars).
Ciarán Cuffe , coprésident du Parti vert européen, a déclaré : « L’UE doit adopter une position ferme face à la répression brutale des manifestations pacifiques par Erdoğan . Il est temps de mettre fin aux persécutions politiques, aux violences policières et à la répression massive de la liberté de la presse. Nous appelons la vice-présidente de l’UE, Kaja Kallas, à appeler le président Erdoğan et à lui demander de libérer toutes les personnes arrêtées illégalement. »
Vula Tsetsi , coprésidente du Parti vert européen, a ajouté : « Depuis l’arrestation d’ İmamoğlu , la situation en Turquie s’est détériorée. De telles attaques flagrantes contre la démocratie, les libertés civiles et l’État de droit ne peuvent rester sans réponse. L’Union européenne doit s’opposer fermement à cet autoritarisme et prendre des mesures rapides et appropriées. Nous sommes pleinement solidaires de ceux qui luttent en Turquie pour la démocratie et les droits humains. »
L’arrestation d’ Ekrem İmamoğlu ( photo ), maire d’Istanbul et figure emblématique de l’opposition, a déclenché des manifestations de masse dans tout le pays. Bien que globalement pacifiques, ces manifestations ont été réprimées par la violence policière et ont entraîné l’arrestation massive de plus d’un millier d’opposants politiques, d’avocats, d’étudiants et de journalistes.
Le parti d’opposition CHP a déclaré que plus de 13 millions de personnes non membres du CHP avaient voté en solidarité lors de ses primaires ouvertes dimanche 23 mars. Cela représente environ un quart des électeurs turcs.
Image : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ekrem_%C4%B0mamo%C4%9Flu