Les députés condamnent fermement la poursuite des combats entre l’armée soudanaise et la Force de soutien rapide (RSF).
Ils déplorent les nombreuses violations du droit international humanitaire commises dans le cadre du conflit, notamment l’interruption de l’aide humanitaire, le recrutement d’enfants et le ciblage délibéré de civils.
Les députés estiment que l’UE et ses États membres devraient envisager de toute urgence de sanctionner les responsables des violations des droits humains au Soudan par le biais du régime mondial de sanctions de l’UE en matière de droits humains.
La résolution exhorte toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités militaires responsables de la mort de milliers de civils innocents et à négocier un accord de paix.
Les députés invitent l’UE et ses États membres à soutenir les efforts visant à garantir la mise en place d’un gouvernement dirigé par des civils, au moyen d’une série de réformes démocratiques après la conclusion d’un accord de paix.
Le Parlement demande instamment aux parties belligérantes au Soudan de permettre un accès illimité à l’aide humanitaire, et demande à toutes les factions de contribuer à la mise en place de corridors pour la fourniture de services publics de base.
L’UE et ses États membres devraient également être prêts à offrir toute l’assistance humanitaire nécessaire aux personnes touchées par le conflit, y compris en délivrant des documents de voyage d’urgence à ceux qui cherchent refuge à l’étranger.
La résolution est adoptée par 477 voix pour, 3 contre et 43 abstentions.