8.6 C
Bruxelles
vendredi, avril 18, 2025
No menu items!

Libye : Le premier ministre suspend sa ministre des AE après sa réunion à Rome avec son homologue israélien

À lire

Les députés européens appellent à davantage de soutien pour la région des 3 mers

Les députés européens ont demandé un financement européen dédié pour renforcer les infrastructures, la connectivité et la...

Council of Europe hosts roundtable meeting on democratic reforms in Kazakhstan

Chairman of the Foreign Affairs Committee of the National Assembly of Hungary and Head of the Hungarian...

La France expulse 12 diplomates algériens

 Le président français Emmanuel Macron a décidé d'expulser "12 collaborateurs du réseau consulaire et diplomatique algérien en...

Le Premier ministre libyen d’unité nationale, Abdel Hamid Dbeibah, a suspendu sa ministre des Affaires étrangères, Najla El Mangoush, à la suite de sa rencontre la semaine dernière à Rome avec le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen.

Le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli a qualifié la rencontre à Rome entre Najla Mangoush et Eli Cohen de « accidentelle, officieuse et non planifiée à l’avance ».

Des responsables israéliens auraient établi des contacts avec le gouvernement d’unité libyen il y a plusieurs mois.

Mangoush fait l’objet d’une enquête et a été placé en « suspension administrative ». Mais selon le al-Wasat journal, elle a quitté la Libye à bord d’un jet privé deux heures après sa suspension et s’est dirigée vers la Turquie.

Le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli a publié une déclaration qualifiant la réunion de Rome d’« accidentelle, non officielle et non planifiée à l’avance ».

« La Libye nie catégoriquement l’exploitation par la presse hébraïque et internationale et leur tentative de conférer à l’incident le caractère de réunions », indique le communiqué, qui souligne le « rejet complet et absolu de Tripoli de la normalisation avec l’entité sioniste » et affirme son « plein soutien ». engagement envers les problèmes des nations arabes et islamiques, au premier rang desquels la cause palestinienne.

Le chef du Conseil présidentiel libyen, Mohammed Menfi, a appelé le Premier ministre Dabaiba à fournir des explications concernant la réunion. Il a déclaré que la rencontre entre Mangoush et Cohen « ne reflète pas la politique étrangère de l’État libyen » et constitue « une violation des lois libyennes qui criminalisent la normalisation avec l’entité sioniste ».

La nouvelle de la réunion a poussé les manifestants dans les rues de Libye, au cours desquelles des drapeaux israéliens ont été brûlés et des chants de solidarité avec les Palestiniens ont été entendus.

Cette évolution survient quelques heures après que Jérusalem ait révélé que Cohen et Mangoush s’étaient rencontrés pour discuter de la possibilité de normaliser leurs relations.

Lors de la toute première rencontre entre les représentants des deux pays, Cohen a proposé une aide humanitaire à ce pays d’Afrique du Nord ravagé par le conflit et a discuté des efforts visant à préserver l’héritage de la communauté juive libyenne.

Des responsables israéliens auraient établi des contacts avec le gouvernement d’unité libyen il y a plusieurs mois.

Un responsable du gouvernement libyen a déclaré au Associated Press que la possibilité que la Libye rejoigne les accords d’Abraham a été discutée pour la première fois en janvier lors d’une réunion à Tripoli entre al-Dbeibeh et le directeur de la CIA, William Burns.

La source a dit à AP que le Premier ministre libyen a initialement approuvé la proposition de normalisation de Burns, mais s’est retiré de sa position en raison des craintes d’une réaction négative de l’opinion publique dans le pays qui a historiquement soutenu la cause palestinienne.

« La rencontre historique avec la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Mangoush, est la première étape dans les relations entre Israël et la Libye », a déclaré Cohen dans un communiqué, expliquant que « étant donné la taille et l’emplacement stratégique de la Libye, les relations sont d’une grande importance et ont un impact énorme ». potentiel pour l’État d’Israël.

Déchirée par une guerre civile sanglante depuis qu’une rébellion soutenue par l’OTAN a renversé le dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est divisée depuis plus d’une décennie entre les gouvernements rivaux de Tripoli et de Benghazi.

EU Briefs publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Briefs.

- Advertisement -

Dernières nouvelles

Les députés européens appellent à davantage de soutien pour la région des 3 mers

Les députés européens ont demandé un financement européen dédié pour renforcer les infrastructures, la connectivité et la...

Council of Europe hosts roundtable meeting on democratic reforms in Kazakhstan

Chairman of the Foreign Affairs Committee of the National Assembly of Hungary and Head of the Hungarian delegation to the Council of...

La France expulse 12 diplomates algériens

 Le président français Emmanuel Macron a décidé d'expulser "12 collaborateurs du réseau consulaire et diplomatique algérien en France" et de rappeler l'ambassadeur...

European Supergrid is Within Reach

Europe is at a turning point in its energy future. In recent years, the war in Ukraine has cruelly exposed our dependence...

Un nombre record de migrants traversant la Manche pour se rendre au Royaume-Uni début 2025

Le nombre de migrants traversant la Manche vers le Royaume-Uni a atteint un nouveau record pour les quatre premiers mois de 2025, dépassant...
- Advertisement -

More Articles Like This