La France et l’Ukraine ont signé jeudi 13 mai quatre accords intergouvernementaux pour un montant total de 1,3 milliard d’euros, lors d’une cérémonie à Kiev en présence du ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire.
Ces accords prévoient notamment la fourniture de locomotives électriques et camions de pompiers au gouvernement ukrainien. L’un des contrats, d’un montant de 880 millions d’euros, porte sur l’achat au groupe français Alstom de 130 locomotives électriques destinées au fret par les chemins de fer ukrainiens. Cela doit permettre « la sécurisation d’environ 150 emplois (dont 110 à Belfort) sur six à sept ans chez Alstom et 600 emplois chez les fournisseurs », a souligné Bercy.
« Cet accord représente une étape décisive vers un futur projet de livraison de locomotives modernes, répondant aux besoins du marché ferroviaire ukrainien. En plus de la fourniture des locomotives, Alstom offrirait également la maintenance complète associée, qui serait effectuée localement, dans les dépôts des chemins de fer ukrainiens. », s’est félicité Alstom, expliquant que « pour satisfaire la demande ukrainienne, Alstom est prêt à localiser en Ukraine jusqu’à 35% de la production et de la maintenance des locomotives ».
Le deuxième accord prévoit la fourniture par l’entreprise française Desautel de 370 camions-échelles pour 300 millions d’euros devant répondre aux besoins du service d’État ukrainien pour les situations d’urgence. Selon plusieurs médias français dont Le Figaro, les deux autres contrats, chacun de 70 millions d’euros, portent sur des rénovations de stations d’eau potable à Kiev et dans la région de Lougansk et concernent des groupements associant Eiffage et Saint-Gobain pour l’un, Vinci, Razel-Bec et Civipol pour l’autre.
Xinhua