Lors d’une cérémonie de signature organisée vendredi 22 octobre par le secrétaire général de l’OTAN, les ministres de la Défense de 17 pays alliés* ont convenu de diriger le développement du premier Fonds d’innovation de l’OTAN.
« Au sommet de Bruxelles, les dirigeants de l’OTAN se sont engagés à renforcer notre Alliance, notamment en promouvant et en protégeant l’innovation transatlantique », a déclaré le secrétaire général. « Aujourd’hui, nous respectons cet engagement. Et ensemble, nous assurerons la sécurité de notre peuple dans un monde en évolution rapide », a-t-il ajouté.
Ce fonds multinational aidera l’OTAN à conserver son avance technologique en permettant des investissements – d’une valeur d’un milliard d’euros – dans des technologies à double usage susceptibles d’être appliquées à la défense et à la sécurité. Cela facilitera également une coopération plus étroite et de confiance avec les innovateurs des technologies de pointe, qui pourraient autrement ne pas être en mesure de développer avec succès les solutions innovantes les plus nécessaires à la protection de l’Alliance.
En collaboration avec l’accélérateur d’innovation de défense de l’OTAN pour l’Atlantique Nord (ou DIANA), le Fonds d’innovation soutiendra le développement d’une communauté d’innovation transatlantique protégée.
Depuis son lancement au sommet de l’OTAN à Bruxelles, un certain nombre d’Alliés ont proposé d’héberger les quartiers généraux, les centres d’essais et les sites d’accélérateurs qui constitueront le réseau DIANA en Europe et en Amérique du Nord.
Les deux initiatives devraient entrer pleinement en vigueur d’ici le sommet de l’OTAN à Madrid en 2022.
*Belgique, République tchèque, Estonie, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Royaume-Uni