Comment raconter l’irracontable et continuer à avoir foi en l’humanité ? Comment allier le goût de la création romanesque et l’effroi d’une réalité où la cruauté est à son paroxysme ? C’est l’ambition de Boubacar Boris Diop dans ce roman-témoignage sur les cent jours qu’a duré le génocide des Tutsi au Rwanda, du 7 avril 1994 au 15 juillet 1994.
Lauréat du grand prix de la République du Sénégal pour les Lettres en 1990 avec les tambours de la mémoire, Boubacar Boris Diop a aussi été distingué en 2018 par le « Harold and Stellfox Award » de Dickinson University pour l’ensemble de son œuvre.
Classé parmi les 100 meilleurs livres africains du vingtième siècle par le « Zimbabwe International Book Fair », Murambi, le livre des ossements vient de remporter, à l’unanimité des membres du jury, le prestigieux « Neustadt International Prize for literature » de l’université d’Oklahoma et de la revue World Literature Today.
Auteur de plusieurs romans en français et en wolof, essayiste, Boubacar Boris Diop a fondé à Dakar EJO-Editions qui publie dans les langues nationales sénégalaises.
« Grâce à son talent de créateur, l’écrivain sénégalais fait pénétrer dans nos consciences les noms et les visages des victimes de la sanglante tragédie rwandaise.
Murambi, le livre des ossements permet aussi de mesurer la responsabilité, souvent occultée, de certaines puissances dans les grandes tragédies africaines. »
La maison d’édition Flore Zoa a acquis les droits de Murambi, le livre des ossements en 2021 pour assurer une large diffusion en Afrique noire de cette page sombre de l’histoire de notre continent.
Le roman paraîtra officiellement à la fin du mois de janvier 2022, mais vous pouvez d’ores et déjà acquérir par avance un exemplaire dédicacé de l’auteur lors du salon national du livre du Sénégal qui se tiendra du 2 au 5 décembre prochain à Dakar. La séance de dédicaces est prévue le jeudi 2 décembre à 13h à la Place du Souvenir Africain. Stand de la maison d’édition Flore Zoa. Cette édition coûte 6500CFA