Même si 7 salariés sur 10 sont satisfaits de leur travail, les conséquences de la crise économique mondiale et de la guerre des talents se répercutent également dans les ménages belges.
Cela ressort clairement d’une nouvelle étude mondiale réalisée par le fournisseur de services professionnels PwC, la « PwC Global Workforce Hopes & Fears Survey ».
Une étude mondiale réalisée par le prestataire de services professionnels PwC apporte de nouvelles informations sur les attentes des salariés sur le lieu de travail. L’enquête, menée auprès de plus de 53 000 salariés dans 46 pays à travers le monde, a également réuni 1 070 personnes en Belgique.
L’enquête se concentre sur les attentes positives et négatives des salariés sur le marché du travail sur des sujets tels que les compétences, la confiance dans leur employeur et l’environnement de travail.
De manière générale, les Belges sont satisfaits au travail : 7 personnes interrogées sur 10 sont satisfaites du travail qu’ils exercent et ont le sentiment de pouvoir être elles-mêmes au travail.
Néanmoins, plusieurs signes indiquent que les pénuries sur le marché du travail et le malaise économique se reflètent également sur le lieu de travail. Pas moins d’un employé sur trois a trouvé la charge de travail ingérable au cours de l’année écoulée.
La moitié de ces cas étaient dus à un manque de ressources, notamment en personnel. Mais de plus en plus de Belges connaissent également des difficultés financières.
Près d’une personne sur cinq a du mal à joindre les deux bouts chaque mois. 43% des Belges interrogés manquent de flexibilité financière pour économiser de l’argent, payer des vacances ou s’offrir une petite gâterie supplémentaire à la fin du mois. 16% des personnes interrogées cumulent plusieurs emplois en même temps, 7 sur 10 le faisant pour gagner plus. Au niveau mondial, nous constatons également que cette tendance se poursuit et que la situation financière des ménages se détériore.
PwC constate également des différences significatives entre les hommes et les femmes sur le lieu de travail en Belgique. Même si l’écart salarial entre hommes et femmes diminue chaque année dans notre pays, il existe toujours une inégalité entre les hommes et les femmes sur le marché du travail. Cela se manifeste non seulement dans les postes occupés par les femmes, mais aussi dans la manière dont elles exercent leur travail et dans la manière dont elles s’attendent à ce que leur travail évolue au cours de l’année à venir.
L’enquête montre que les femmes sont encore beaucoup moins actives dans les rôles de direction ou dans les postes de direction supérieure (18 %) que les hommes (29 %).
En Belgique, les femmes sont deux fois plus susceptibles de travailler à temps partiel que les hommes. Étant donné que les femmes sont plus souvent actives dans les secteurs de la santé ou de l’éducation – où leur présence physique au travail est requise – il leur est également moins possible de travailler à domicile.
Une femme interrogée sur quatre déclare ne pas être en mesure d’exercer son travail comme elle le souhaiterait. Le degré de volonté de changer d’emploi au cours de l’année à venir est presque le même entre les hommes et les femmes.
En revanche, lorsqu’il s’agit d’une augmentation de salaire ou d’une promotion, les femmes sont nettement moins susceptibles d’en demander une. C’est le cas même si les femmes sont plus susceptibles de penser qu’elles ne sont pas correctement rémunérées pour leurs efforts.