Le Parquet national financier a confirmé, dans ses plaidoiries lors du procès de l’ancien président français Nicolas Sarkozy à Paris dans l’affaire des fonds libyens, que Sarkozy était le « décideur et le véritable commanditaire » de l’accord de corruption conclu par deux de ses collaborateurs avec Kadhafi en 2005, avant son élection.
«L’envoi des assistants témoigne de sa pleine implication en tant que décideur. C’est pourquoi nous ne trouverons jamais aucune trace écrite d’une quelconque directive», a déclaré le procureur Kentan Dadoui.
Dadoui a exigé que les trois suspects soient condamnés pour corruption et constitution d’une bande criminelle.
AFP