Huit pays de l’Union européenne, majoritairement de l’Est, défendent le recours au gaz naturel pendant la période de transition énergétique. Si la place du gaz reste controversée, sa production n’a pas été explicitement exclue du nouveau pacte vert européen.
Depuis deux ans, la Commission européenne mène une bataille pour une Europe neutre en carbone d’ici à 2050. L’objectif est ambitieux et nécessite une période de transition, source d’incertitude pour les pays qui bénéficient des revenus des énergies fossiles, y compris le gaz naturel.
Ainsi la Bulgarie, la République tchèque, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie viennent de co-signer un document. Ils demandent que le gaz naturel, ressource essentielle pour ces pays, reste une source d’appoint, le temps de développer les énergies renouvelables et d’adapter le réseau électrique. Mais pour y parvenir l’UE devra poursuivre son soutien financier aux infrastructures gazières.
Risque de hausse du prix de l’énergie
Or, si Bruxelles n’a pas encore tranché sa position, la Banque européenne d’investissement a décidé d’arrêter de financer tout nouveau projet lié aux énergies fossiles, y compris le gaz, à partir de 2022.
Cet arrêt brutal des investissements, préviennent les signataires, risque d’augmenter le coût de la transition. Et par la même occasion de faire flamber les prix de l’énergie pour le consommateur.
Source : RFI