L’eurodéputée LFI est revenue sur le scandale du Qatargate et réclame non seulement une enquête mais aussi la création d’une «autorité éthique indépendante».
Le scandale de corruption présumé impliquant le Qatar au Parlement européen et visant notamment la vice-présidente, Éva Kaili, n’est que «la face émergée de l’iceberg», a dénoncé, samedi 17 décembre, l’eurodéputée insoumise Manon Aubry, demandant une enquête dans les vingt-sept États de l’Union.
« Aujourd’hui ce qui a été révélé, ce n’est que la face émergée de l’iceberg« , a asséné la coprésidente du groupe de Gauche sur la radio nationale France Info, même si «évidemment l’ensemble des députés européens au Parlement ne sont pas corrompus», rapporte l’AFP.
Jeudi, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a annoncé des réformes « d’ampleur » pour 2023 parlant de « lacunes » concernant « les activités d’anciens membres du Parlement européen » et « les inscriptions sur le registre de transparence ».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a réitéré sa proposition d’une « autorité indépendante » qui « couvrirait toutes les institutions de manière uniforme ».