Le Parlement condamne fermement le coup d’État militaire du 26 juillet 2023 et exige la libération immédiate et inconditionnelle du Président nigérien démocratiquement élu Mohammed Bazoum, de sa famille et de tous ceux qui sont détenus arbitrairement.
Les charges pesant contre lui doivent être abandonnées et les députés demandent sa restauration en tant que Président démocratiquement élu de la République, ainsi que le rétablissement de l’ordre constitutionnel nigérien.
Tout en exhortant la junte militaire nigérienne à respecter les droits humains et à garantir la liberté d’expression et la liberté des médias, les députés souhaitent que les États membres mettent en œuvre des sanctions contre ses dirigeants.
Ils se félicitent de la suspension de l’appui budgétaire et de la coopération en matière de sécurité, ainsi que des sanctions économiques imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tout en poursuivant l’aide humanitaire.
La résolution exprime les préoccupations des députés quant à la situation en matière de sécurité et de droits humains au Niger et dans la région et considère que les menaces qui pèsent sur la stabilité et la démocratie régionales sont dues au terrorisme et aux tentatives de la Russie d’accroître sa présence au Sahel.
Le texte a été adopté par un vote à main levée. Il sera disponible dans son intégralité ici (23/11/2023).