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L’Iran cherche à étendre son influence sur l’Afrique ?

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Les derniers reportages se concentrent sur les résultats et impact Iranien dans le conflit entre Israël et le Hamas.

Au moment où tous les regards sont tournés vers le Moyen-Orient, l’Iran n’est pas resté les bras croisés. Son influence persistante et croissante en Afrique est passée inaperçue pour de nombreux observateurs.

Compte tenu des sanctions économiques qui limitent certaines des intentions économiques les plus ambitieuses de l’Iran et des nombreux kilomètres qui séparent la République islamique du continent africain, il peut sembler peu probable que l’Iran ait des intérêts importants en Afrique. Rapporte le média Newsweek.

Néanmoins, aux côtés de l’Etat islamique, d’al-Qaïda et de divers groupes terroristes sunnites, l’Iran cherche agressivement à accomplir sa propre conquête islamiste. Cette campagne implique les activités du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran et de ses nombreux mandataires, notamment le Hezbollah libanais. Mais, étonnamment peut-être, les ambitions de l’Iran ne se limitent pas à rassembler des ressources et un prestige international. Rappelle Lela Gilbert dans sa déclaration parue dans Newsweek.

Aussi improbable que cela puisse paraître aux observateurs occidentaux ardemment laïcs, l’une des principales motivations de l’Iran est la croyance chiite en la réapparition du douzième imam et la nécessité de préparer son retour. Cette croyance a été ouvertement déclarée par l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Aux yeux de certains dirigeants iraniens, les terres à conquérir en préparation doivent être nettoyées des juifs, chrétiens et autres « infidèles ».

En 2019, l’indispensable site d’information MEMRI rapportait les propos de l’ayatollah iranien Mohammad Mehdi Mirbagheri : « Pour que l’imam caché réapparaisse, nous devons nous engager dans des combats généralisés avec l’Occident ».

Cette perspective apocalyptique serait détenue par le guide suprême iranien et ses acolytes les plus proches. Et malheureusement, il ne laisse aucune place aux chrétiens et aux juifs. L’Iran est aujourd’hui parmi les pires persécuteurs des chrétiens dans le monde.

En 2018, l’Iran a chargé le Hezbollah « de former des Nigérians et d’y établir un bastion afin qu’il puisse servir de base opérationnelle au reste de l’Afrique, principalement pour contrecarrer les ambitions israéliennes et occidentales dans la région », selon une source proche du Hezbollah. leadership. L’Iran a fourni une formation militaire de style Hezbollah à des centaines de Nigérians dans des camps dans tout le nord du Nigéria.

Avec le soutien de l’Iran, les djihadistes nigérians ont assassiné au moins 1470 chrétiens et enlevé plus de 2200 innocents au cours des quatre premiers mois de cette année.

En Somalie, un autre des pires persécuteurs de chrétiens au monde, l’Iran « dispose d’un réseau de mandataires… aux rebelles Houthis au Yémen et de faire transiter des armes vers d’autres pays », a rapporté Foreign Policy.

En Éthiopie, nation majoritairement chrétienne, l’agence de renseignement du pays a découvert en février une cellule de 15 personnes qui «enfermaient l’ambassade des Émirats arabes unis» ainsi qu’une «cache d’armes et d’explosifs», selon le New York Times . Le Times a rapporté que « les responsables américains et israéliens disent que l’opération était l’œuvre de l’Iran ».

Aucun pays ne donne une image plus claire des ambitions de l’Iran en Afrique que le Maroc et l’Algérie. Adjacent au Maroc se trouve le Sahara occidental et son mouvement séparatiste, le Front Polisario. Les États-Unis ont récemment reconnu le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc, grâce à la signature des accords d’Abraham avec Israël. Mais il est largement affirmé que les soldats du Polisario sont directement entraînés au combat par le Hezbollah libanais, un mandataire iranien.

En 2018, selon la Fondation pour la défense des démocraties, « le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a publiquement accusé l’Iran d’avoir envoyé de hauts responsables du Hezbollah et de fournir des armes et une formation au Front Polisario ». Ces livraisons d’armes ont conduit le Maroc à rompre ses relations diplomatiques formelles avec Téhéran.

L’émergence d’une ambassade iranienne en Algérie a suscité de vives inquiétudes dans le monde arabe, mais est venue ensuite l’arrivée d’Amir Mousavi dans le pays, sous les auspices d’un diplomate iranien intéressé par les affaires culturelles.

L’apparition de Mousavi a rapidement pris des connotations pas claires, car loin d’être un diplomate cherchant à renforcer les liens culturels avec l’Algérie, il est vite devenu évident que Mousavi était en fait un agent de renseignement iranien, dont la mission était de s’ingérer dans le différend entre l’Algérie et le Maroc. sur le conflit du Sahara occidental.

Lela Gilbert, senior membre de « Family Research Council » et membre au « Center for Religious Freedom du Hudson Institute ». Explique que l’un de ses amis nigérians, qui a observé un massacre après l’autre dans son pays natal, a récemment écrit : « L’influence iranienne dans la région du Sahel est massive… Diverses sectes musulmanes sont bien organisées, bien financées et bien équipées. Leurs attaques terroristes sont soigneusement planifiées et exécutées efficacement et cela ne peut se faire sans l’influence et le soutien d’un État… La signature de l’Iran, même par le biais de personnages mandataires, est omniprésente »

Pendant ce temps, à Gaza, un haut responsable du Jihad islamique palestinien a expliqué q’un portrait du regretté général iranien Qassem Soleimani – qui était, au fait, un fervent partisan de la réapparition du douzième imam – est accroché dans chaque maison de Gaza, et « ils [L’Iran] sont ceux qui nous soutiennent avec des armes, de l’argent et de la nourriture. »

EU Briefs publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Briefs.

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