Les dirigeants européens se sont réunis à Bruxelles le 29 et 30 juin lors du Sommet européen pour débattre des priorités de l’union européenne.
Ont également tenu un débat sur les migrations et ont été rejoints par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, pour un déjeuner de travail consacré à la coopération entre l’UE et l’OTAN et à la sécurité euro-atlantique. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est adressé aux dirigeants par vidéoconférence.
Dimension extérieure des migrations
Le président Charles Michel, a pris note du fait que le Conseil européen exprime la profonde tristesse que lui inspire la perte terrible de vies humaines à la suite de la tragédie survenue récemment en Méditerranée.
Il a pris note du fait que l’Union européenne reste déterminée à briser le modèle économique des trafiquants et des réseaux de passeurs, y compris l’instrumentalisation, et à s’attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière afin de mieux faire face aux flux de migrants et d’éviter que des personnes n’entreprennent des voyages aussi périlleux.
Les migrations sont un défi européen exigeant une réponse européenne. Un point complet a été fait sur la situation migratoire aux frontières extérieures et à l’intérieur de l’UE, et il a été pris note des travaux entrepris jusqu’à présent dans le cadre d’une réponse européenne.
La présidence du Conseil et la Commission ont informé le Conseil européen des progrès constants accomplis dans la mise en œuvre de ses conclusions du 9 février 2023, en mettant l’accent sur les aspects extérieurs des migrations et sur leurs mécanismes de financement. À la suite de la récente lettre de la Commission, et s’appuyant sur les progrès réalisés à ce jour, les travaux seront intensifiés sur tous les volets d’action, le long de toutes les routes migratoires, conformément au droit international.
Le Conseil et la Commission continueront de suivre de près et d’assurer la mise en œuvre des conclusions du Conseil européen et en rendront compte en conséquence. La Commission poursuivra ses travaux sur les éléments contenus dans sa lettre, y compris en ce qui concerne la mobilisation des fonds existants de l’UE à l’appui de la protection temporaire.
Le Conseil européen restera attentif à ces travaux.
Il a été noté que la Pologne et la Hongrie ont déclaré que, dans le cadre des travaux en cours relatifs au pacte sur la migration et l’asile, conformément aux précédentes conclusions du Conseil européen de décembre 2016, de juin 2018 et de juin 2019, il est nécessaire de trouver un consensus sur une politique efficace en matière de migration et d’asile, que, dans le cadre des mesures de solidarité, la relocalisation et la réinstallation devraient se faire sur une base volontaire et que toutes les formes de solidarité devraient être considérées comme aussi valables les unes que les autres et ne devraient pas constituer un facteur d’appel pour la migration irrégulière.