Les députés européens Michèle Rivasi, Claude Gruffat et Pierrette Herzberger-Fofana devaient se rendre à partir de lundi 4 septembre en Tanzanie dans le cadre d’une mission d’observation indépendante suite à des alertes de la société civile sur des expulsions subies par les membres de la communauté autochtone masaï et des arrestations et détentions arbitraires dont ils seraient victimes.
Après des mois de préparation et alors que tous les détails de cette mission étaient réglés, le gouvernement tanzanien par le biais de son ambassadeur auprès de l’UE a affirmé avoir décidé de “reporter cette visite à une date ultérieure”, et cela 24 heures avant le départ de la délégation.
Une décision incompréhensible qui remet en cause tout le travail accompli en coopération avec le gouvernement tanzanien, les ONGs et les représentants de l’UE.
Nous attendons un message clair du gouvernement tanzanien afin de mener à bien cette mission d’observation dans un délai respectable. Le succès de celle-ci dépendra de l’implication et de la bonne foi de toutes les parties prenantes. Les ONGs et les représentants Masaï peuvent compter sur notre engagement à mettre en lumière le respect des droits des Masaïs sur leurs terres ancestrales, leurs territoires et leurs ressources naturelles. Nous devons veiller à ce que les obligations internationales et nationales en matière de protection à la liberté de de réunion pacifique, au consentement préalable, libre et éclairé, et à la non-discrimination soient respectées. Concluent Michèle Rivasi et Claude Gruffat, eurodéputés EELV.
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