La commission du développement régional a accéléré le déploiement de ressources additionnelles exceptionnelles connues sous le nom de REACT-EU, afin d’atténuer les effets de la crise.
Le rapport a été adopté lundi par 37 voix pour, 0 contre et 4 abstentions. L’instrument REACT-EU, proposé par la Commission avant l’été, mobilise des ressources supplémentaires et offre une grande flexibilité aux États membres pour traiter les conséquences immédiates de la crise.
Ciblage de projets qualitatifs et des régions et populations les plus touchées
Afin d’encourager les autorités
nationales à financer des projets de qualité, les députés ont voté en
faveur de l’utilisation par les États membres de ressources
additionnelles également en 2023 et 2024, au-delà de la date prévue par
la Commission (2022). Les députés souhaitent s’assurer que les
ressources soient affectées aux régions et aux populations les plus
touchées et que les investissements se concentrent sur les
infrastructures sanitaires et sociales, les systèmes de santé et les
services pour tous, notamment dans les zones transfrontalières, les
régions ultrapériphériques, les zones concernées par la transition
industrielle et en proie au dépeuplement, les secteurs du tourisme et de
la culture, l’emploi des jeunes et les groupes défavorisés.
Allocation des ressources financières
Les députés soulignent la nécessité de maintenir le niveau des ressources financières de REACT-EU proposé par la Commission (soit 55 milliards d’euros), malgré les propositions de coupes budgétaires du Conseil européen. Les députés ont également convenu que les dépenses pour les opérations couvertes devraient être éligibles à partir du 1er février 2020.