L’annonce de l’accord humiliant qu’a été signé sous l’égide de Moscou le 9 novembre, avait provoqué la colère en Arménie et des manifestants avaient investi brièvement et saccagé le siège du gouvernement et le Parlement.
Les partisans de l’opposition arménienne lançant une campagne de “désobéissance civile” destinée à forcer le Premier ministre Nikol Pachinian à la démission après la défaite au Nagorny Karabakh.
Cet accord a irrité l’opposition arménienne, car il est abouti d’importants gains territoriaux à l’Azerbaïdjan, même si le Nagorny Karabakh, enclave à majorité arménienne disputée depuis des décennies.
Les partisans de l’opposition ont bloqué ce mardi les rues de la capitale, Erevan. Et dans le même sens, l’influent primat de l’église apostolique arménienne, le Catholicos Guaréguine a appelé à la démission du Premier ministre afin d’ ”éviter des développements tragiques” face aux “tensions croissantes dans la société”.
Des partis d’opposition avaient donné jusqu’à lundi à M. Pachinian pour quitter le pouvoir et proposer que Vazguen Manoukian prenne son poste. L’opposition a depuis organisé des manifestations quasi quotidiennes en dénonçant M. Pachinian comme un “traître” et appelant à sa démission. Samedi, quelque 10.000 protestataires se sont rassemblés dans le centre d’Erevan.z
D’autre part, les autorités avaient aussi fait état de l’existence d’un complot visant à assassiner M.Pachinian, qu’arrivé aux affaires à la faveur d’une révolution pacifique en 2018 et qui fait figure de réformateur, est très critiqué depuis la défaite des forces arméniennes face à l’armée azerbaïdjanaise au Nagorny Karabakh.