L’étrange cas d’un pays qui a connu cent ans plus tôt l’extrémisme du fascisme et qui en 2022 a confié la direction de la République démocratique au parti de droite.
Tandis que la presse étrangère parle de « danger pour la démocratie et la stabilité italiennes, européennes et internationales« , le ton rassurant, l’image d’une femme Premier ministre capable de relancer l’Italie, comme une mère s’occuperait de la croissance de son enfant, semble ont convaincu la majorité des Italiens qui sont allés voter, laissant le reste du pays et du monde perplexe.
Il n’en demeure pas moins que le phénomène de l’abstentionnisme a été le véritable point de bascule.
Selon les données fournies par le ministère de l’Intérieur, il y a eu environ 6 millions de voix de moins à la Chambre qu’en 2018.
Les Italiens viennent à renoncer à exercer leur droit de vote. Un choix douloureux, peut-être un acte d’automutilation civique, qui est le résultat de la désillusion qu’ils ont ressentie pendant des décennies d’une politique faite de nombreux slogans et de peu de solutions concrètes accordées par des gouvernements qui ont marqué une tendance fluctuante et substantiellement incapables de mesures concrètes en continuité de la planification politique.
Alors que dans la confidentialité et sans déclarations flagrantes, le nouveau gouvernement procède à la constitution de l’équipe des ministres, les problèmes sociaux et leur traitement restent la grande énigme à résoudre. Parce que les stratégies présentent peu d’intérêt réels pour le pays, elles doivent plutôt faire face au coût de la vie, au dysfonctionnement du marché du travail, aux salaires inférieurs à la moyenne européenne, à l’écart de rémunération entre les sexes, à la pauvreté éducative, au décrochage scolaire, au pourcentage croissant de non éducation, Emploi ou Formation, c’est-à-dire la part de la population âgée de 15 à 29 ans qui n’est ni en emploi ni en formation.
Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, en attendant la définition de l’équipe gouvernementale, seule certitude qui fuit de plusieurs journaux italiens, la détermination de Meloni à vouloir choisir des politiciens de haut niveau, crédibles tant au niveau national qu’international. pas créer de problèmes pour son plan de redémarrage du pays, le premier défi à éviter sera celui de l’écart budgétaire, ce qui provoquerait immédiatement des critiques à l’encontre de l’Italie au niveau international.