De nouvelles données montrent que le nombre de déclarations de faillite parmi les entreprises de l’UE a considérablement augmenté au quatrième trimestre 2022.
Ils ont augmenté de 26,8 % par rapport au trimestre précédent et ont atteint les niveaux les plus élevés depuis le début de la collecte de données en 2015.
Le nombre de déclarations de faillite a augmenté au cours de l’année 2022.
Quand à l’immatriculations de nouvelles entreprises, celles-ci ont légèrement diminué de 0,2 % au quatrième trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent.
En ce qui concerne spécifiquement les faillites par activité, tous les secteurs ont enregistré des augmentations du nombre de faillites au quatrième trimestre 2022 par rapport au trimestre précédent.
Le transport et l’entreposage (+72,2 %), l’hébergement et la restauration (+39,4 %) et l’éducation, la santé et les activités sociales (+29,5 %) sont les activités ayant enregistré les plus fortes augmentations du nombre de faillites au quatrième trimestre 2022 comparativement avec le trimestre précédent.
L’information a été publiée vendredi par Eurostat.
La réaction a été rapide et le directeur général de BusinessEurope, Markus J. Beyrer, a exprimé son inquiétude.
Il a déclaré: « Le nombre croissant de faillites est alarmant«
« La vitesse à laquelle le nombre de faillites augmente est alarmante. Il s’agit du taux de faillites le plus élevé de l’UE depuis que des données sur celles-ci ont commencé à être collectées. L’air à respirer devient de plus en plus restreint, en particulier pour les petites et moyennes entreprises.«
« De nombreuses faillites ont été artificiellement reportées en raison des mesures de soutien du gouvernement à la suite de la pandémie de Corona, ceux-ci touchent maintenant à leur fin. Cependant, les faillites dues au triple choc des coûts élevés de l’énergie, des coûts élevés des matériaux et de production et de la hausse des coûts de main-d’œuvre sont préoccupantes » Ajout-il.
« Au lieu de combattre les symptômes avec des mesures imprécises à court terme, l’Europe a besoin d’un plan pragmatique pour améliorer rapidement les conditions-cadres des entreprises et créer des incitations à l’investissement. » Précise le directeur général de BusinessEurope, Markus J. Beyrer.
« Un environnement volatil reste à prévoir dans les années à venir. Les coûts énergétiques, par exemple, ne reviendront pas de sitôt aux niveaux d’avant la pandémie. Pour renforcer le pouvoir d’innovation des entreprises et promouvoir la compétitivité, l’UE doit actionner trois leviers en même temps : réduire la charge réglementaire en simplifiant les réglementations et la bureaucratie, accélérer l’octroi de permis et l’accès au financement pour tous les secteurs industriels, et réduire les coûts énergétiques. » Conclus Markus J. Beyrer.