Les députés condamnent fermement le régime violent et illégitime de la junte militaire au Myanmar, qui a plongé le pays dans une crise humanitaire et des droits humains.
Les députés européen condamnent la récente décision de la Commission électorale de l’Union, nommée par les militaires, de dissoudre quarante partis politiques, d’arrêter et d’emprisonner des personnalités politiques, d’utiliser le viol comme une arme, ainsi que les frappes aériennes régulières de l’armée sur des cibles civiles.
Suite aux derniers événements, le Parlement demande que les partis dissous au Myanmar soient rétablis, et que les tous les prisonniers politiques soient libérés immédiatement et sans condition.
Les députés demandent la levée immédiate de l’état d’urgence illégal dans le pays, l’arrêt de l’usage indiscriminé de la force par les militaires, le rétablissement du gouvernement civil et du parlement, et le retour à des processus démocratiques.
En outre, la résolution appelle l’UE et les États membres à augmenter considérablement l’aide humanitaire en faveur de la population et des réfugiés du Myanmar, y compris les Rohingyas.
Les députés souhaitent également que l’UE instaure des sanctions ciblées supplémentaires contre l’armée birmane et ses intérêts commerciaux.
Tout engagement avec le Myanmar, y compris par des entreprises privées, doit faire l’objet de procédures renforcées de diligence raisonnable en matière de droits humains afin de protéger et de garantir les droits des travailleurs.
La résolution a été adoptée par 454 voix pour, 5 contre et 39 abstentions.