La 56e Conférence de Munich sur la sécurité (CMS) s’est ouverte vendredi après-midi dans la ville allemande de Munich et ses discussions porteront sur « Le déclin de l’Occident ».
« Le déclin de l’Occident » fait référence à la perte d’influence de l’Occident, selon un rapport sur la sécurité publié avant le début de la CMS.
A cette occasion, plus de 500 leaders du monde dont plus de 35 chefs d’Etat ou de gouvernement ainsi qu’environ 100 ministres des Affaires étrangères et de la Défense se sont réunis pour discuter des crises auxquelles est confronté le monde d’aujourd’hui et des défis à relever à l’avenir en matière de sécurité.
Dans son discours d’ouverture, le président de la CMS, Wolfgang Ischinger, a exprimé sa déception face au manque d’action collective visant à répondre aux crises les plus violentes et aux menaces les plus dangereuses qui affectent sur la paix et la sécurité internationales.
« Il n’est pas suffisant de la part des personnes les plus puissantes au monde de hausser les épaules en déclarant que c’est ainsi que vont les choses », a déclaré M. Ischinger, ajoutant que la situation actuelle d’insécurité mondiale « est absolument inacceptable ».
En écho aux propos de M. Ischinger, le président allemand Frank-Walter Steinmeier a estimé dans son discours d’ouverture que l’idée d’une communauté internationale « n’est pas passée de mode ».
Le repli sur soi pour se concentrer sur son intérêt national défini de manière réductrice empêche les pays de prendre des actions conjointes et de donner des réponses convaincantes aux questions et aux problèmes que personne ne peut résoudre seul, a indiqué M. Steinmeier.
Cette conférence, qui doit durer jusqu’à dimanche, comprendra des débats sur des points d’actualité brûlante comme la situation en Libye et au Moyen-Orient, ainsi que sur des questions concernant le commerce mondial, l’énergie, la santé, ou encore les noouveaux défis de sécurité liés aux technologies et aux changements climatiques.
Xinhua