Les négociations finales en tri-logue entre le Parlement européen, la Commission européenne et les États membres sur la loi européenne sur la restauration de la nature viennent de se terminer.
Le résultat des négociations adopté doit encore être définitivement confirmé par le Parlement européen et le Conseil des États membres. La commission de l’environnement du Parlement européen votera sur le compromis le 29 novembre et la plénière devrait voter en janvier 2024.
Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil sont parvenus à un accord politique provisoire sur la loi européenne sur la restauration de la nature .
Ils se sont mis d’accord sur un objectif de l’UE visant à restaurer au moins 20 % des zones terrestres et 20 % des zones maritimes d’ici 2030 et tous les écosystèmes nécessitant une restauration d’ici 2050.
Pour atteindre ces objectifs, les États membres de l’UE doivent remettre en bon état au moins 30 % des types d’habitats couverts par la nouvelle loi d’ici 2030, puis atteindre 60 % d’ici 2040 et 90 % d’ici 2050.
Les États membres devront adopter, dans le cadre d’un processus ouvert, transparent et inclusif, des plans nationaux de restauration détaillant la manière dont ils entendent atteindre ces objectifs.
Conformément à la position du Parlement, les pays de l’UE devraient donner la priorité aux zones situées dans des sites Natura 2000 jusqu’en 2030. Les colégislateurs ont également convenu qu’une fois qu’une zone a atteint un bon état, les pays de l’UE doivent s’efforcer de garantir qu’elle ne se détériore pas de manière significative.
Les États membres devront mettre en place des mesures visant à obtenir une évolution positive de plusieurs indicateurs des écosystèmes forestiers. Dans le même temps, trois milliards d’arbres supplémentaires doivent également être plantés dans l’UE et au moins 25 000 km de rivières doivent être rétablies pour redevenir libres.
Les pays de l’UE veilleront également à ce que d’ici 2030, il n’y ait pas de perte nette de la superficie nationale totale d’espaces verts urbains et de couverture forestière urbaine dans les zones d’écosystèmes urbains par rapport à 2021. Après 2030, ils devront encore augmenter cette superficie, en mesurant les progrès tous les six mois. années.