Une ancienne otage israélienne, qui était parmi les 251 personnes enlevées par le Hamas le 7 octobre dernier, a déclaré mercredi qu’elle pensait que chaque nuit de captivité serait la « dernière ».
« Tous les soirs, je m’endormais en me disant que c’était peut-être la dernière nuit de ma vie », a déclaré Noa Argamani à quelques journalistes dont l’AFP au Japon, lors d’une visite avec son père.
« Et jusqu’au moment où j’ai été (sauvée)… Je n’arrivais pas à croire que je pouvais encore survivre », a ajouté la jeune femme de 26 ans. « Que je sois encore ici assise avec vous maintenant, c’est un miracle. »
Noa Argamani, enlevée sur le site du festival de musique électro Nova par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, a été l’un des symboles des otages, les images la montrant à l’arrière d’une moto, implorant « Ne me tuez pas! Ne me tuez pas! », ayant été largement diffusées.
Cette vidéo montre aussi son petit ami, Avinatan Or, un ingénieur, emmené séparément.
Les forces spéciales israéliennes ont libéré Mme Argamani lors d’un raid dans le camp de réfugiés de Nuseirat, à Gaza, le 8 juin, ainsi que trois autres personnes: Almog Meir Jan, 22 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 41 ans.
L’armée israélienne a, par ailleurs, déclaré mardi avoir récupéré les corps de six otages dans un tunnel du sud de la bande de Gaza, dont certains ont été tués lors d’opérations militaires israéliennes.
Sur les 251 personnes prises en otage ce jour-là, 105 sont toujours retenues en otage à l’intérieur de la bande de Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.
Belga